L’agriculture peut valablement servir…

D’après le rapport de la Division de la Prévision et des Études Économiques (DPEE) publié en 2013, le secteur agricole montre une contribution à la croissance économique presque nulle et relativement à sa part du PIB qui est passée de 10,10 %, entre 1997 et 2001, à 7,86 %, entre 2007 et 2011 (DPEE, 2014). Ces tendances font que Boolo Ligueeyal Sénégal croit fermement que l’instabilité institutionnelle sans cesse fut un handicap majeur dans un secteur aussi stratégique que l’agriculture. Une priorité à peser dans nos choix politiques.

Des années 90 à 2000, l’agriculture a été déstructurée par la Nouvelle politique agricole (Npa) du Président Diouf. Avec la Npa, tous les acquis du secteur avaient été abandonnés : encadrement, matériel agricole, intrants, semences de qualité, système de commercialisation adapté, recherche agricole de pointe, etc. C’est à cette période que la mort des industries de trituration a été décrétée et elle se poursuit jusqu’à maintenant. L’agriculture sénégalaise traîne encore les séquelles de cette période sombre pour le monde rural. Arrivé au pouvoir en 2000, le Président Wade, mesurant l’importance de l’agriculture dans un pays comme le nôtre, se lança dans une politique volontariste de redressement, puis de modernisation du secteur. Il initia dans le même sillage une politique de maîtrise de l’eau avec les bassins de rétention, des projets d’intensification de la production agricole (Goana) et de retour à la terre (Reva). Sous le magistère du Pré­sident Wade, l’espoir avait refait surface en milieu rural où ré­gnaient partout la morosité et la désolation. En 2012, Monsieur Macky Sall, élu président de la République, se lança lui aussi dès sa prise de fonction dans la poursuite de la politique agricole de son prédécesseur.

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